dimanche 10 février 2013


Ne m'entends-tu pas ?

vendredi 30 novembre 2012

I still see, in this mirror,this teen who has never really got up.

samedi 16 juin 2012

La vie est courte n'est ce pas ? Trop courte que pour être rancunier, que pour se passer de ceux qu'on aime sous prétexte d'avoir été baiser, blessé, déçu, bafoué, insulté ? Mais n'est elle pas trop courte aussi que pour perdre notre temps avec des gens qui ne le méritent peut-être pas ? Qu'on me dise où se trouve la limite du pardon et de la rancune? Parce que je ne sais plus. Je ne sais plus quand tendre la main où quand fermer la porte pour de bon. Quand prendre le risque de s'exposer à nouveau au danger de la trahison où se protéger de récidive décevante et tant attendue ... Je ne sais plus, peut être même que je ne l'ai jamais su.

dimanche 1 janvier 2012

she's gone.

01-01-12
Des semaines, des mois que je cherche les mots, les écris, les efface à nouveau.
Que j'hurle en silence la douleur de te voir partir, le soulagement de te voir heureuse. C'est vrai, je suis heureuse, sincèrement, que tu te sentes spéciale et parfaite à nouveau, à travers son regard, je l'espère. Mais comment ne pas en souffrir, ne pas être déçue et blessée de la voir utiliser son insécurité et ses craintes pour t'arracher à moi ? Je mentirais si je disais que je ne t'en veux pas parfois, ou plutôt que je t'en ai pas voulu. Bien sure tu ne m'a pas demandé de m'effacer comme je le fais mais jamais tu n'as essayé de m'en empêcher. M'as tu seulement dit une fois que je te manquais ? Que tu avais besoin de moi ou envie de me voir ? M'as tu seulement une fois demandé de ne pas faire ça ? De me retenir ? Ou différemment, m'as tu déjà remercié de me priver de ta présence pour le bonheur d'une autre ? Pour le tien, pour te protéger ?
J'aime croire que je trouverai ailleurs une personne qui trouvera le moyen de s'infiltrer délicatement dans ma vie, d'ouvrir cette porte et d'entendre ce que je n'ai jamais su dire comme tu as su le faire, avec le temps. Mais en attendant, tu n'es plus là. Et putain que ta présence me manque.
Évidemment je t'ai blessée, déçue, et toi même tu sais à quel point j'ai pu le regretter. Mais jamais je ne t'ai tourné le dos. Même quand je partageais ma vie ailleurs, tu étais toujours là, tu avais toujours cette place spécial dans ma vie, et pas une seule femme, peut importe de qui il s'agissait n'aurait eu le pouvoir de m'éloigner à ce point de toi. Jamais je ne lui aurais donné ce pouvoir.
Mais après tout, peut-être que j'ai eu tord, de croire qu'on était différente.
J'essaye parfois de me dire qu'un jour ou l'autre tu reviendras vers moi, qu'elle réalisera qu elle n'avait pas à te forcer à faire un choix, tout simplement parce que je n'aurais jamais été un danger, jamais je n'aurais fais un moindre geste ou prononcé le moindre mot qui aurait pu compromettre ton bonheur. T'éloigner d'elle. Jamais je n'aurais prétendu être meilleure à ce putain de jeu de l'amour. Mais même si tu refais ce pas vers moi à nouveau, aurais-je encore la force de m'ouvrir une seconde fois ? De faire comme si de rien n'était ? Je me suis souvent dit que pour te voir heureuse à nouveau, j'aurai à me faire minuscule, à m'effacer, à partir. J'aimais espérer le contraire, c'est vrai à quoi beau avoir tant souhaité ton bonheur quand je ne peux même pas voir ton sourire qui l'occasionne ?
Ce n'est plus de la frustration ni de moins en moins de déception qui accompagne ces mots. Ce n'est que la douleur du vide, de l'absence. J'ai beau avoir eu l'occasion de me familiariser avec le manque à volonté. Depuis ces dernières années, depuis que je suis ici, je n'avais pas encore eu à renoncer à la personne qui comptait le plus à mes yeux . Et quand quelqu'un partait, sortait de ma vie, ça a toujours été ta main qui rattrapait la mienne, ta présence qui rendait la vie meilleure. Ça n'a toujours été que vers toi que j'avais envie de me tourner, la seule présence que je pouvais encore apprécier. Mais maintenant que tu es celle qui part, qui me rattrapera dans la chute, cette fois, dis moi ?

13.01.12

tonight I saw 11:11 on my clock.
My wish : To see you coming back to me.


16-01-12
You taught me how to believe in love and in relationship, give the benefice of the doubt to people. You told me so many time that you wont leave me, ever. I opened myself to you, I almost believed you when you were lying to me. All these things you gave to me, this hope and this trust to people again. You took it all back. A work of years,things I learned with you or by myself. You're taking everything back just in few mouth. I've done a lot of mistake, but I never lied to you . I gave you my heart even if it wasn't enough I guess and you're still having it. Just in your hand since few years, I never took it back , I'd like to but I never knew how. And you just mess it up for a girl who cannot trust you. You let me down, you're walking away and you're not strong enough to look me in the eyes and tell me goodbye. I'm mad, you're killing me. Leave me if you want to , but do not never pretend again that you're not like the others, do not anymore promises when you cant keep it. When you don't want to. You're just like everybody else. Maybe worst.


20-01-12

Tu es lâche.


03-02-12

Et se plonger tête première dans le travail, se surmener, étudier, écrire, travailler, étudier encore , et se coucher le plus tard possible pour être certaine de ne pas fixer le plafond pendant des heures avant de trouver le sommeil. Tout faire pour oublier, oublier, ne pas y penser ... Et puis, un matin comme un autre, parmi cette foule de gens, une odeur, un parfum ... Le sien. Tu n'oublies pas. Elle te manque.Et merde.

15-02-12

Do you miss me sometimes ?

15-03-12

S'habituer à l'absence ? Que c'est illusoire.

06-04-12

Saw 11:11 again. Still thinking of you.
Wishing that you're not coming back to me if you have to leave again.
But... I'm so deeply convinced that you will, leave me.

mercredi 17 août 2011

La montre

Le temps passe, les gens s'impatientent, gesticulent sur leur chaise grinçante, regardent leur montre toute les cinq minutes, se lèvent, se bousculent les uns les autres et quittent le local en plein milieu de la présentation.
Cette montre attire mon attention. Je la regarde de temps à autre. Le temps s'y est arrêté, les aiguillent y ont cessé leur course folle, elles sont au repos. La date aussi y est restée figée. Les jours, les semaines se sont écoulées et pourtant...
Je souris bêtement.
Malgré son inutilité, cette montre s'accorde parfaitement à la peau foncée de son propriétaire. Cet homme ne bronche pas une fois, souris à chaque étudiant qui entre dans la salle en leur offrant de leur laisser sa place assise. Je le vois attentif et songeur, assise à ses côtés je profite pleinement de cette sérénité que sa présence dégage.

Je souris bêtement en imaginant que cette montre sans mouvement représente pour cet homme la vie, la culture et la famille qu'il a laissé derrière lui. Serait-ce son arme, son ultime défense pour ne pas se laisser emporter par ce courant d'inquiétude, de stress, de mal être qui se trouve en permanence autour de lui ici?
Et si ce bracelet doré lui transmettait quand nécessaire le souvenir de la chaleur de son peuple, de son soleil ivoirien ?
Et si ces aiguilles immobiles lui permettaient d'oublier un instant que le temps file malgré lui, que son fils grandit sans qu'il soit là pour le guider.

Et si, lui seulement, avait cerner la véritable vérité ? Si dans le silence de l'engrenage arrêté de cette montre, cet homme nous murmurait, essayait de nous enseigner qu'il est peut être temps de prendre le temps de vivre.

jeudi 10 mars 2011

Lost myself

Il y a des jours comme ça , où tu te perds dans ta propre histoire. Tu navigues entre la réalité et ce à quoi tu voudrais qu'elle ressemble.
Surexcitée à l'idée de rentrer chez moi dans moins de 2 mois je ne tiens plus en place et pourtant, ... Pourtant je m'arrête un instant et fixe ce paysage abusivement trop blanc. Qui me rend malade ... et la machine s'enclenche, je pense, je pense, 20 ans de souvenirs s'entremêlent, des voix , des rires, des paysages par ci, par là ... La réalité me rattrape, impossible d'y échapper.
Je ne suis chez moi nul part désormais. Chaque jour quelque chose ou quelqu'un me le rappel. Mon accent illumines les regards ou les rendent méfiants, mais dans chaque cas il suscitent des questions qui commencent toujours pas '' D'où venez-vous ? ''. Que voulez-vous répondre à ça autre que la vérité ? Pouvez-vous vraiment prétendre de ne pas venir d'ailleurs ? Impossible de l'oublier, il y a toujours quelqu'un pour vous le rappeler.
Et puis, je sais pertinemment que même là-bas, ce pays qui est le mien et qui m'a vu grandir pendant 15 ans devient aussi petit à petit une terre étrangère. Les années passent les rues, les gens , les histoires changent. Je change, mon accent se démarque malgré moi.
Et c'est sans aucun doute qu'une personne ou l'autre me fera remarquer avec amusement cette différence. C'est avec certitude que je vais avoir manqué des dizaines de périples, de rumeurs, que je vais débarquer comme un cheveux dans la soupe dans cette vie, ce cours des choses qui aura continué sans moi. Impossible de rattraper ce temps perdu, de rebâtir sur ce vide, de rafistoler ces relations que le temps et la distance aura pris plaisir à détruire.

Et cette certitude, cette simplicité d'être chez soi quelque part, de passer inaperçu est absente depuis trop longtemps maintenant. Et je déteste tellement se sentiment, ce statut qui me suit partout où je vais, qui ne me quitte plus.

Et je me suis perdue quelque part durant ce voyage entre ici et là .

lundi 10 janvier 2011

Perfection

Je parcours ces images, elles défilent dans ma tête une par une. Et puis, parmi celle-ci se trouve une image différente, encore plus puissante que toute les autres, définitivement encore plus apaisante et pourtant, et pourtant Dieu sait combien toutes les précédentes sont synonyme de tant de joies et d'épanouissement.
Cette image, c'est un cliché de l'océan. De l'eau, de l'écume et du ciel. Rien d'autre. Et je ferme les yeux et j'en entend encore le son, cette mélodie des vagues qui s'approchent et se retirent, qui me chatouillent les pieds. Laissez-moi vous raconter, vous expliquer, vous décrire cet instant parfait. Ça doit faire presque une semaine que je vis là-bas, sur cette petite île, une île que j'allais apprendre à apprivoiser, à aimer. Depuis toute petite j'ai toujours voulu me retrouver au bord de l'océan. Ah j'avais vu la mer, des fleuves, des rivières, des lacs. J'en avais vu de l'eau mais ce n'était pas pareil, l'océan m'attirait, je n'ai jamais su pourquoi. Je me rappelle être arrivée sur cette plage, pas loin de l'hydrobase sur l'île de Guet'n'dar. Grâce au 4x4 de Bamba, nous avions emprunté des routes qui n'en étaient pas, écrasant des dizaines de crabes au passage. Pour arrêter notre course sur une plage déserte à l'embouchure du fleuve Sénégal dans l'océan. Il n'y avait rien ni personne. Qu'une étendue de sable qui menait à l'eau ornée de milliers de crabes marchant de travers. C'est sur cette plage que j'y ai perdu mes mots. Je n'étais pas seule, je les entendait rire et parler, questionner. Et pourtant, il n'y avait plus rien, que moi sur cette étendue chaude sous mes pieds, face à ce spectacle qui me laissait sans voix. Ce soir là, je paraissais peut être songeuse ou triste même, je marchait dans l'eau de long en large, je m'arrêtais de temps en temps, plongeais mes mains dans le sable, scrutant l'horizon. J'étais loin des autres, à quelques mètres, mais tellement loin. Je ne disais rien, pas un mot. Et pourtant, ce soir là, je m'en souviens comme si c'était hier, il n'y avait pas la moindre tristesse en moi, pas le moindre questionnement, pas la moindre ambiguïté. J'étais soudainement là où j'avais toujours voulu être sans jamais le savoir. Je pensais à tout ce que j'avais connu jusque là à toutes les épreuves que j'avais traversés, à tous les rêves auxquels j'avais pu songer, parfois peu de temps, les chassant d'un revers de la main, histoire de ne pas être déçue. Mais ça y était, j'étais là où je devais être, j'en avais plus le moindre doute. J'en avais les larmes au yeux devant tant de perfection. Il faisait doux, le temps était parfait, le soleil se couchait, une odeur de thé se laissait désiré et quelques rires se propageaient autour de moi. J'étais plantée là sans pouvoir lâcher du regard ce monde qui s'ouvrait devant moi. Et je n'en revenait pas. J'étais sereine, je n'avais plus peur de rien ni de personne, je n'avais plus mal , je n'avais plus aucun doute. J'étais sereine comme je ne l'avais jamais été, en paix avec moi même avec les autres, comme si j'avais personne la moindre hostilité, comme si rien ne valait la peine de gâcher cette pureté, cette perfection. La perfection est un grand mot, un mot immense et puissant. Un mot que en 19 ans je n'avais sans doute jamais osé prononcé. Un sentiment que je n'avais jamais rencontré. J'y étais enfin. J'avais attendu ma vie entière, c'est ce que je cherchais.
Et alors, alors quand j'ai peur parfois, quand je me perds, je ferme les yeux, et j'y retourne, j'y retourne pour un instant et je songe à cet instant, à cette heure au bord de l'océan et à cette emprise de la perfection sur mon âme, et je me traite d'idiote tout bas, de douter encore que le bonheur soit accessible.